Ce vidéo m’interpelle profondément. Dans un band, il n’y a pas d’erreur ou de fausse note, il n’y a que des opportunités. Ce qui est fondamental pour créer cette musique, ce n’est pas de maîtriser son instrument, mais d’écouter ceux qui nous entourent pour faire partie d’un tout en synergie et non d’une somme de silos.
C’est pour cela que j’apprécie davantage Deep Purple depuis quelques années. Leur complicité sur scène me fait sourire à chaque fois. Ils n’imposent pas à l’autre leur grand talent individuel. Ils cherchent à livrer des résultats ensemble et à s’amuser en même temps.
Un réseau, une entreprise, une classe ou une école c’est comme un band. Si les membres écoutent davantage les autres qu’eux-mêmes, de la belle musique en sortira. Sinon, c’est la tour de Babel garantie.
Comments
2 réponses à “Pas d’erreurs, que des opportunités”
Je ne crois pas qu’il faille écouter davantage les autres que soi-même.
Dans une équipe, il faut d’abord s’écouter pour reconnaître nos propres besoins, et ensuite écouter les autres pour pouvoir travailler en harmonie.
C’est comme dans l’avion : en cas de problème d’oxygène, l’adulte doit mettre son masque en premier pour pouvoir ensuite aider son enfant.
Merci Corinne pour ton commentaire.
L’usage du mot “davantage” n’est pas le mot approprié.
Dans le même esprit, il faudrait distinguer entre travailler en harmonie et travailler en paix. L’harmonie est la combinaison de plusieurs sons synergiques générant de la musique.
En fait pour créer une harmonie, il faut une écoute équivalente entre ce que nous générons comme sons et ce que les membres d’un “band” génèrent individuellement et collectivement.
Je suis d’accord que pour survivre, il faut d’abord s’écouter. D’ailleurs, mon philosophe de fils m’a déjà dit avant l’âge de 10 ans que tout ce qu’on fait sur terre, on le fait d’abord pour soi.
Toutefois, je fais une distinction entre travailler en harmonie (ou paix) et improviser ou co-construire ensemble.
Dans le premier cas, chacun se préoccupe de son bien-être et focus sur leurs nombrils. Dans le deuxième cas, chacun est à en mode écoute/recherche active d’une solution collective avec un focus sur les clients.